Du temps. Et de l’attention psychologique. C’est cela dont les victimes ont le plus besoin pour reprendre leurs vies, explique Yassine Bourouais dans cet entretien avec Salam Plan. Il est le président de l’association des victimes de l’attaque de Nice « Promenade des Anges », paraphrasant le nom de la promenade des Anglais où le 14 juillet 2016 un terroriste a assassiné 86 personnes et a laissé des centaines de blessés, mais non seulement physiquement (450), aussi psychologiquement. L’état de choc pour de nombreux survivants continue.